Curie (presque) facile
Curie (presque) facile
L’esprit d’initiative en héritage
Elles ont travaillé ensemble durant plus de quinze ans, pétries par le même amour de la science, la même détermination à réussir et le même engagement pour le développement de la recherche. Marie et Irène, mère et fille, toutes deux nobelisées, ont révolutionné la science de leur époque. Femmes dans un milieu presque exclusivement masculin, elles ont ouvert un champ d’investigation immense dans les domaines de la physique et de la chimie nucléaire grâce à leurs travaux sur la radioactivité naturelle et artificielle. Grâce à leurs découvertes, il est devenu possible de décrypter la structure de l’atome, de déceler l’existence de deux nouvelles interactions fondamentales, et de synthétiser à la carte de nouveaux éléments chimiques. La médecine et le secteur de l’énergie, eux aussi, ont bénéficié des recherches des Curie.
« Ce qui caractérise réellement un travail de recherche scientifique, c’est qu’il est destiné à satisfaire une curiosité désintéressée. » - Irène Joliot-Curie, 1938.
Ce que nous devons aux Curie
Les livres dont Marie Curie est l’héroïne sont pléthoriques. Pourquoi celui-ci ?
Parce qu'il donne à voir la transmission d'une passion et d'un savoir-faire d'une mère à sa fille, rarement réunies dans un même ouvrage lorsqu’il s’agit d’aborder leur activité professionnelle. Irène n’a pas été dans l’ombre de Marie, elle a marché à ses côtés et s’est hissée, elle aussi, au plus haut niveau.
Parce qu'il met l'accent sur la démarche scientifique, les coulisses d’un laboratoire singulier, et les découvertes théoriques et pratiques qui sont nées de celle de la radioactivité. De quoi réaffirmer l’importance de la place des femmes dans la construction des savoirs.
Enfin, parce qu'il montre à quel point Marie et Irène se sont révélées polyvalentes et se sont efforcées de faire rayonner la science, sans jamais douter de leur valeur.
« Une grande découverte ne jaillit pas du cerveau du savant tout achevée […]; elle est le fruit d’un labeur préliminaire accumulé. Entre les journées de production féconde viennent s’intercaler des journées d’incertitude où rien ne semble réussir, où la matière elle-même semble hostile, et c’est alors qu’il faut résister au découragement. » Marie Curie, dans Pierre Curie, 1923.
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